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D'autres documents :

    Le gène de l'obésité     ---> Document Word

    rapport de l'OMS sur l'obésité  ---> Document PDF

 

 

 

 

 

La Nutrition

 

Quelques définitions :

Les nutriments :

C'est un produit simple, contenu dans les aliments, et utilisé par l'organisme pour couvrir ses besoins. Les aliments contiennent en proportions variables trois nutriments différents: les protides, les lipides et les glucides. Certains nutriments sont dits indispensables ou essentiels, car le corps ne peut les fabriquer, et ils doivent être absolument apportés par l'alimentation: ce sont les acides aminés essentiels (au nombre de 8) et les acides gras essentiels (au nombre de 3).

 

 

Glucides :

Les glucides sont des éléments nutritionnels contenant de l’énergie.
Ce terme vient du mot grec qui veut dire « doux ».
Ils ont tous une saveur sucrée plus ou moins intense. C’est pourquoi ils sont souvent baptisés « sucres ».
Ils sont constitués d’atomes de carbone, d’oxygène et d’hydrogène réunis en une ou plusieurs molécules.
D’où leur autre nom : « hydrates de carbone ». Quand ils sont absorbés en excès, ils sont transformés en graisses et accumulés dans les tissus graisseux.

 

 
 

 

 

Les protides :

Les protides (ou protéines) sont des nutriments formés d'acides aminés (il en existe 30 dans la nature, dont 8 sont indispensables). Les protides sont nécessaires au développement et au renouvellement incessant de l'organisme, car ils sont les constituants principaux de la matière vivante.

 

 

Les lipides :

Les lipides (ou graisses) sont des nutriments formés de glycérol et d'acides gras (dont 3 sont indispensables). Les lipides ont une grande valeur calorique (9 calories par gramme) et constituent les réserves d'énergie du corps en s'accumulant dans les tissus graisseux. Les lipides sont aussi le support de certaines vitamines, et constituent une partie de la matière vivante.

 

 

Les vitamines :

Ce sont des substances essentielles à la vie, qui doivent être apportées par l'alimentation. L'insuffisance d'apport en vitamines conduit à des carences.

 

 

Les minéraux et les oligo-éléments :

Les minéraux sont des substances inorganiques qui jouent un rôle essentiel dans l'organisme: ce sont le sodium, le calcium, le phosphore, le potassium et le magnésium.
Les oligo-éléments sont des éléments chimiques métalliques ou métalloïdiques nécessaires à l'organisme en très petite quantité: ce sont notamment le fer, l'iode, le zinc, le cuivre, l'aluminium, le fluor, le brome, le silicium, le manganèse, le cobalt.

 

 

Les calories :

Une kilocalorie (en langage courant une Calorie) est la quantité de chaleur nécessaire pour élever la température de 1 kg d'eau de 14,5 °C à 15,5 °C. Les besoins en calories sont variables selon les individus. Une ration calorique supérieure aux besoins du corps aboutit à une surcharge pondérale puis à l'obésité, par accumulation de graisse.

 

 

 

Les habitudes des français :

 

Si l'on se réfère à un sondage sur la nourriture et la santé des Français mené par le Comité Français d'Education pour la santé, on constate que les Français restent très proches de leurs traditions. Pour eux, se nourrir rime avec plaisir. C'est ce que montrait déjà un sondage effectué en 1994.

 

Même s'ils se montrent ouverts aux nouvelles idées et aux dernières tendances, les Français changent moins vite leurs habitudes alimentaires que par exemple les Américains. 76% des Français préparent leurs repas à la maison. Cependant, les célibataires de 18 - 25 ans achètent des plats préparés, probablement parce qu'ils résident en dehors du cadre familial. Le Docteur François Baudier (attaché au CFES) s'interroge : "Il serait intéressant de voir si dans cinq ans, lorsque cette tranche de la population se sera installée, cette tendance se confirme".

 

 

Article du monde du 06/10/04 pour décrire les habitudes alimentaires des français :

 

 

Les Français passent moins de temps à table, cuisiner devient un loisir

 

Les repas restent des temps forts de la vie familiale, même s'ils se préparent et se prennent plus vite. Les inégalités sociales ou géographiques demeurent très marquées.

Où en sont les Français avec la nourriture ? Le repas reste un temps fort de la vie familiale, même si les repas se simplifient, se préparent plus vite et se prennent de plus en plus devant la télévision.

Les Français ne consomment toujours pas assez de fruits et légumes, mais se nourrissent d'autant mieux qu'ils ont des revenus élevés : deux études sur les comportements alimentaires, publiées cette semaine, révèlent leurs habitudes.

Si les repas des Français sont soupçonnés de "s'américaniser", cela n'empêche pas les familles de faire soigneusement leur marché pour préparer les petits plats du week-end : cuisiner est désormais devenu un loisir.

  Des habitudes alimentaires déséquilibrées.

73,8 % des Français ont beau citer la santé comme "facteur déterminant dans la composition des repas", juste derrière les habitudes du foyer (75,3 %), ils ont encore des progrès à faire pour mieux équilibrer leur repas. Ainsi, note l'enquête de l'Inpes, les fruits et légumes demeurent "les grands oubliés". Alors que le programme national Nutrition Santé recommande cinq fruits ou légumes par jour, 76 % des personnes interrogées en ont mangé moins de trois la veille de l'entretien. Le fruit ne conclut le repas que pour 43,3 % des Français (28,5 % des 12-29 ans), contre 50 % en 1996. Et cette absence n'est pas compensée par un apport lors du petit-déjeuner ou en dehors des repas.

En revanche, la consommation de produits laitiers enregistre une légère hausse, et ce sont les 12-17 ans qui en mangent le plus (54,2 % au moins trois fois par jour). Globalement, les hommes et les personnes âgées préfèrent le fromage, tandis que les femmes et les jeunes penchent pour les yaourts.

Si 80 % des Français consomment, d'après l'Inpes, suffisamment de viandes, de produits de la pêche ou d'œufs, le poisson reste le mal-aimé, avec seulement 34,5 % des 12-25 ans (19,8 % des 12-17 ans) qui en mangent au moins deux fois par semaine.

Sur la table, à côté de la salière, 23,8 % des Français posent désormais de la mayonnaise et 21,6 % du ketchup, alors qu'ils ne sont plus que 20,7 % à mettre du beurre. Autre évolution significative depuis 1996 : l'huile d'olive est de plus en plus utilisée pour la cuisson et la vinaigrette, au détriment de l'huile de tournesol.

Résultat d'un temps de préparation alimentaire raccourci, l'enquête de TNS constate un boom des produits "gain de temps" (beurre mou, riz cuisson rapide), prêts à consommer (vinaigrettes, salades en sachets) et des plats cuisinés - surtout ceux vendus en rayon frais. Les cassoulets et autres raviolis en conserve sont, en revanche, en perte de vitesse. Les produits festifs (foie gras, saumon) font désormais partie du quotidien.

Côté boissons, l'heure semble être à la raison. L'Inpes enregistre une nette progression de l'eau en bouteille : en 2002, 50,7 % des Français ne boivent plus d'eau du robinet, contre 36,7 % en 1996. Le pourcentage de consommateurs de jus de fruits a également nettement augmenté (31,6 % contre 25,6 %), tandis que le nombre d'amateurs de sirops et de sodas est resté stable.

Enfin, la part de Français consommant au moins une boisson alcoolisée a nettement baissé, passant de 45 % en 1996 à 39 % en 2002. Si le vin rouge reste l'alcool le plus consommé, 23 % des hommes en ont bu dans la journée, contre 30 % huit ans plus tôt.

  Des clivages sociaux importants.

Jeunes ou vieux, riches ou pauvres, tous les Français ne se nourrissent pas de la même manière. "La corpulence varie significativement selon le niveau de revenu et de diplôme", quel que soit l'âge, note l'Inpes. Ainsi, 11,7 % des hommes disposant de moins de 1 500 euros par mois sont obèses, contre 4,6 % de ceux ayant plus de 1 500 euros de revenus. Les 26-75 ans "ayant au mieux le certificat d'études primaires sont plus de la moitié à être en surpoids ou obèses, contre 31,6 % des bacheliers et des diplômés du supérieur".

De son côté, l'enquête de TNS relève que les produits bio - en moyenne 30 % plus chers que les autres - sont avant tout achetés par les classes les plus aisées (36 % en 2001, contre 51,8 % en 1997). Ces Français sont en moyenne âgés de 50 ans et habitent plutôt au sud de la Loire.

Florence Amalou et Sandrine Blanchard

 

 

 

Les Calories :

       I / Les glucides

A QUOI SERVENT LES GLUCIDES ?

A procurer de l’énergie. 1 g de glucides fournit 4 calories.
Le glucose est le carburant de toutes les cellules du corps.
Elles peuvent, en cas de manque de glucides, utiliser des acides gras, mais c’est assez exceptionnel quand on ne fait pas de sport.
C’est pourquoi l’alimentation doit en apporter à chaque repas. La moitié des calories quotidiennes doit être fournie par les glucides.

Les cellules du cerveau ne peuvent utiliser que du glucose et rien d’autre.
Sans lui, elles sont lésées et meurent rapidement.
La glycémie (taux du sucre dans le sang) est de 1 g par litre.
Elle est normalement plus élevée après les repas : il s’agit alors d’hyperglycémie.
Quand elle est basse, en dessous de ce taux, il s’agit d’hypoglycémie. On ressent une sensation de faim, de fatigue, l’impression désagréable d’avoir l’esprit vide.
A l’inverse des protéines et des lipides, les glucides ne se stockent pas.
L’organisme possède seulement une petite réserve (300 g environ) de glucides sous forme de glycogène. C’est une grosse molécule composée de chaînes de glucose.
La plus grande partie du glycogène est stockée dans le foie, le reste l’est dans les muscles.
Le glycogène se transforme rapidement en glucose en cas de besoin. C’est-à-dire lorsque la glycémie s’abaisse quand la dépense énergétique augmente alors que le dernier repas n’a pas été assez riche en glucides.

COMMENT LES GLUCIDES SONT-ILS UTILISES ?

Les glucides provenant de l’alimentation sont dégradés, au cours de la digestion, en glucose.
Après être passé dans le sang, le glucose alimentaire suit deux chemins différents, selon les exigences de l’organisme.

·         Il est directement dégradé et utilisé pour fournir de l’énergie.


Ce phénomène de dégradation s’appelle la glycolyse.


Celle-ci s’effectue dans les muscles pendant un effort physique long, autrement dit quand on fait du sport.
Cette glycolyse anaérobie laisse des déchets, dont l'acide lactique qui est souvent à l’origine des crampes et des courbatures.

·         Il est transformé en glycogène et stocké dans le foie et dans les muscles.
Il servira alors plus tard quand l’organisme aura besoin de glucose, qu’il n’y en aura plus d’immédiatement disponible.

·         L’insuline, hormone sécrétée par le pancréas, est nécessaire à la pénétration du glucose dans toutes les cellules.

·         Le glucagon, hormone également sécrétée par le pancréas, dirige la transformation en glucose du glycogène stocké dans les muscles et le foie quand l’organisme en a besoin.

EST-CE QUE LES GLUCIDES FONT GROSSIR ?

·         OUI quand le glucose se trouve en excès dans l’organisme et qu’il n’est pas « brûlé ».
Il rejoint alors le métabolisme des lipides et il se transforme en graisse qui est stockée dans le tissu adipeux.
Cela se produit quand :

o        l’alimentation dépasse globalement les besoins énergétiques ;

o        elle est trop riche en produits sucrés et en boissons sucrées.

·         NON quand les glucides sont en proportions normales, c’est-à-dire en fonction des besoins énergétiques.
Aucun aliment riche en glucides : pain, pâtes, riz, pommes de terre, légumes secs et même le sucre pur ne fait grossir quand il est consommé en quantités normales.
Ces quantités « normales » sont variables selon les individus puisqu’ils dépendent des besoins énergétiques.
Un adolescent qui dépense 3000 calories dans une journée a besoin de 1500 calories glucidiques (soit 375 g de glucides). Il est normal qu’il mange, par exemple, plus d’une baguette de pain par jour.
Une femme sédentaire qui dépense 1600 calories dans une journée a besoin de 800 calories glucidiques (soit 200 g de glucides). Si elle mange plus d’une baguette de pain par jour, elle risque de prendre du poids.

QUELS SONT LES BESOINS EN GLUCIDES ?

Ils doivent absolument fournir 50 à 55 % des calories totales d’une journée.

Dans ce quota de glucides, ceux  provenant du sucre, y compris celui contenu dans les produits sucrés et les boissons sucrées, ne doivent pas dépasser 10 %, soit 5 % des calories totales.

En effet, tant que ce besoin n’est pas satisfait, on éprouve le besoin de manger, consciemment ou inconsciemment. Les grignotages de fin de journée, d’après-dîner sont le plus souvent dus à cette insatisfaction physiologique.

Or, comme ces grignotages apportent en même temps des lipides la plupart du temps, ils augmentent l’apport calorique et font grossir.

LES DIFFERENTES ACTIONS DES GLUCIDES

En dehors d’être les essentiels fournisseurs d’énergie de toutes les cellules du corps, les glucides ont d’autres fonctions.

Les glucides sont satiétogènes
La satiété est la base de l’équilibre alimentaire. Tant que cette sensation n’apparaît pas, au cours d’un repas, on continue de manger.

Les glucides sont nécessaires à l’activité cérébrale
Il a été démontré que des enfants avaient de meilleures performances intellectuelles, en particulier pour la mémoire, après un petit déjeuner riche en glucides.

Les glucides améliorent le sommeil
Il existe un vieux remède de grand-mère : un bol de lait bien sucré pour s’endormir. L’influence positive du glucose sur le sommeil a été démontrée chez les animaux. Des études sont en cours pour le confirmer chez l’homme.

Les glucides sont nécessaires à l’activité physique
De nombreuses études démontrent que les performances physiques sont bien meilleures après l’ingestion d’aliments riches en glucides.

 

 

      II / Les protides :

Il faut apporter à un adulte sédentaire 1,5 gramme de protéines par kg de poids et par jour.

Apport énergétique

La valeur calorique des protéines est de 4 kcals par gramme.
La portion journalière de protéines est de 10% à 15% de l'apport énergétique.

Cas du sportif

Les protides ne sont pas une source d'énergie pour les sportifs (sauf cas particuliers de régime, jeun, stock de glycogène insuffisant), mais contribuent grandement à la production, l'utilisation de cette énergie.
Pour un sportif ayant une charge d'entraînement importante, on considère que ses besoins sont de l'ordre de 1 à 2 g par kg corporel et par jour.

 

 

L’obésité :

Obésité ou surpoids ?

Pour les adultes, on parle de surpoids à partir d’un IMC de 25 kg/m2, d’obésité à partir d’un IMC de 30 kg/m2 et d’obésité morbide à partir d’un IMC de 40 kg/m2 ou  d’un IMCde 35 kg/m2, associé à des complications (voir ci-dessous pour le calcul de l’IMC).

Il existe une obésité abdominale à partir d’un tour de taille de 80 cm chez la femme et de 100 cm chez l’homme.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

INDICE DE MASSE CORPORELLE

Ce calcul est purement indicatif. Pour calculer notre "poids idéal", on utilise la formule suivante permettant de déterminer l'Indice de Masse Corporelle (IMC) ou indice de Quételet.

IMC = p / t²

où p = poids en kilogrammes
t = taille en mètres

 

Si votre IMC est situé entre 18,5 et 25 : votre poids est normal

Si votre IMC est situé entre 25 et 30 : vous êtes en surpoids, modifiez vos habitudes alimentaires

Si votre IMC est situé au delà de 30 : c'est à partir de 30 que commence l'obésité. Il vaudrait mieux consultez un médecin

 

 

 

 

 

 

 

 

   

Pou calculer le poids idéal il existe cette formule :

 

LA FORMULE DE LORENTZ

 

Poids = (t-100) - [(t-150)/a]

où t = taille en cm
a = 4 pour les hommes
a = 2,5 pour les femmes

 

 

  

 

Les effets de l’obésité dans l’organisme :

 

L'obésité est reconnue depuis longtemps comme un facteur de risque important de plusieurs maladies, dont la maladie coronarienne. En effet, des études récentes ont démontré que l'accumulation de graisses à l'abdomen favorise grandement le développement de la maladie coronarienne. On observe chez les personnes qui présentent de l'obésité abdominale un taux élevé de mauvais cholestérol (LDL) et de triglycérides. Le moyen le plus simple d'évaluer ce risque est la mesure du tour de taille. Chez les hommes, le tour de taille doit être inférieur à 102 cm et chez les femmes, il ne doit pas dépasser 88 cm.

Les personnes, qui ont un excès de poids, ont tendance à éprouver des problèmes articulaires aux genoux qui les incitent à demeurer sédentaires. De plus, les jambes doivent fournir plus d'efforts pour soutenir le poids, ce qui risque d’entraîner des problèmes circulatoires. Le surplus de poids rend également la respiration plus difficile. Par conséquent, la personne obèse a tendance à être essoufflée plus rapidement. Certaines personnes sont atteintes de l'apnée du sommeil, qui augmente encore plus le travail du cœur. L’apnée du sommeil est l’arrêt temporaire de la respiration pendant le sommeil, qui entraînent une mauvaise oxygénation de l’organisme et, à long terme, une augmentation de la pression artérielle et un risque d’infarctus.

En règle générale, plus l'excédent de poids est important, plus le cœur doit travailler fort pour fonctionner.

Les bénéfices d'une perte de poids

·         Facilite le travail du cœur ;

·         Améliore la respiration ;

·         Augmente l’endurance à l’effort ;

·         Aide au contrôle de la tension artérielle ;

·         Contribue à diminuer le cholestérol sanguin (LDL) et les triglycérides ;

·         Aide à prévenir ou à contrôler le diabète ;

·         Soulage les articulations ;

·         Prévient les problèmes circulatoires ;

·         Facilite l’accomplissement des activités ;

·         Contribue à l’estime de soi.

Attention aux régimes « yo-yo » !

Les pertes et les reprises de poids qui se succèdent, régime après régime, sont néfastes pour le cœur. En effet, la reprise de poids est de plus en plus importante après chaque diète, et le taux de BON cholestérol diminue. Le bon cholestérol est celui qui protège l’individu des maladies cardiovasculaires en empêchant l’accumulation de MAUVAIS cholestérol sur la paroi des artères.

Il est préférable que la perte de poids se fasse de façon progressive par l’adoption de saines habitudes alimentaires et par la pratique régulière d’activités physiques. Les changements alimentaires brusques, imposés dans les régimes, sont plus difficiles à maintenir. Le défi réside non seulement dans la perte de poids mais aussi dans le maintien du poids. Par conséquent, priver son organisme de nourriture en sautant des repas empire la situation, car l’organisme devient alors plus économe et il fait des réserves lors des repas subséquents. De plus, il faut vous rappeler que l’adoption de bonnes habitudes alimentaires dans votre famille aura un effet positif sur la

 

 

Quelques chiffres :

 

L’obésité ne cesse de progresser en France depuis quelques années. Cette tendance est suffisamment alarmante pour être un véritable enjeu de santé publique. Les députés l’ont bien compris et viennent d’adopter des mesures pour lutter contre les mauvaises habitudes alimentaires de nos enfants.

4 Français sur 10 trop gros

Les enquêtes ObEpi menées, en 1997, 2000 et 2003, auprès de 20 000 foyers pour l’Institut Roche de l’obésité, en collaboration avec l’Inserm, donnent une image très fidèle de cette évolution1. Alors 36,7 % des personnes de plus de 15 ans étaient en surpoids en 1997, elles étaient 41,6 % en 2003… Dans le même temps, la proportion des obèses passait de 8,2 % à 11,3 % ! Quant à la fréquence de l’obésité massive, elle a doublée au cours de ces six années (passant de 0,3 % à 0,6 %). En d’autre terme, quatre Français sur dix sont trop gros ou franchement obèses. Si cette progression se poursuit au même rythme, la France pourrait compter 20 % d’obèses en 2020. On sait, par ailleurs, que le risque vasculaire est lié à la graisse abdominale, celle qui entoure les viscères. Quelle que soit la circonférence des cuisses, le risque peut ne pas augmenter, à condition d’avoir le ventre plat. Or l’étude ObEpi dévoile non seulement une augmentation du poids moyen, mais aussi du tour de taille, passé de 84,6 cm en 1997, à 86,2 cm en 2000 et 87,2 cm en 2003.

La situation est encore plus alarmante chez les enfants. En 1965, 3 % avaient un excès pondéral. Cette proportion a doublé tous les 15 ans, pour atteindre 6 % dans les années 1980, 10 à 14 % en 1996 et 16 % en 2000. Selon les définitions internationales, il y aurait actuellement en France 18 % d’enfants en surpoids, dont environ 3 % d’obèses.

L’épidémie mondiale

Aux Etats-Unis, le pourcentage d’adultes en surpoids est passé de 47 % en 80 à 64 % en 2000. et celui des obèses de 15 % à 31 %. Dans le même temps, la proportion d’enfants et d’adolescents en surpoids a triplé1

L’évolution est similaire dans toute l’Europe, mais elle est plus ou moins rapide selon les pays : le sud étant plus touché que le nord. Toutes les parties du globe sont atteintes, au point que, depuis 1998, l’OMS parle d’épidémie mondiale. Dans certaines régions l’obésité côtoie la famine, et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) soulignait récemment que pour la première fois dans l’histoire, on compte autant de personnes obèses que de personnes dénutries dans le monde. La proportion de femmes en surpoids approche 50 % en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, 35 % en Amérique latine et aux Caraïbes et 15 % en Afrique subsaharienne. En Colombie, 41 % de la population est obèse, au Brésil 36 %. En Namibie 21 % des femmes seraient obèses et au Zimbabwe 23 %.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des solutions :

 

 

-- La prévention du surpoids et de l’obésité doit débuter dès le jeune âge et être basée sur l’acquisition et le maintien la vie durant d’habitudes alimentaires saines et d’une activité physique régulière. En particulier :

• Il convient que les écoles favorisent l’activité physique en incorporant toutes sortes d’activités de loisir dans les programmes scolaires. Elles doivent également encourager les bonnes habitudes alimentaires en offrant des cours de cuisine et en appliquant les normes nutritionnelles à la préparation des repas scolaires.

• Il convient de concevoir des installations communautaires et d’élaborer des politiques de planification de la circulation et de l’urbanisation qui favoriseront la marche et l’exercice quotidiens des adultes et des enfants.

• Sur les lieux de travail, il faudra promouvoir l’activité physique et une alimentation saine en fournissant des installations sportives et des vestiaires, en appliquant les normes nutritionnelles à la restauration d’entreprise et en lançant d’autres activités appropriées.

• Les interventions visant à prévenir et à prendre en charge l’obésité doivent être soigneusement conçues de façon à ne pas provoquer une peur exagérée de grossir et précipiter de ce fait des troubles de l’alimentation.

• Il convient d’éduquer les consommateurs et de les encourager à exiger des aliments ayant une bonne qualité nutritionnelle.

• Les stratégies adoptées doivent l’être par population, surtout en ce qui concerne la situation économique. Ainsi, l’objectif principal des interventions axées sur l’activité physique dans les pays en développement doit être de prévenir sa diminution, qui accompagne en général le développement économique, tandis que dans les sociétés d’abondance on essaiera surtout de décourager les comportements sédentaires existants.

 

 

-- On peu aussi faire prendre conscience aux adultes du problème de l’obésité, des conseils donnés par une personne spécialisée dans la nutrition pour les informer des bonnes conduites a avoir en matières de nutrition pour eux même et pour leurs enfants.

 

-- Pour les personnes déjà atteintes d’obésité il existe la chirurgie gastrique, en particulier l’anneau gastrique :

 

Il s'agit d'un mécanisme simplement restrictif, ne présentant pas de conséquences malabsorptives, comme d'autres interventions, qui sont elles "mutilantes".

 

 

 

 

Annexes :

L’anorexie :

La boulimie et l'anorexie sont deux troubles que l'on peut associer et qui peuvent alterner chez certaines personnes mais qui sont fondamentalement différentes.

C'est également un trouble du comportement alimentaire survenant principalement chez les adolescentes plus jeunes que les boulimiques (entre 12 et 20 ans) qui se traduit par :

- un amaigrissement

- une perte d'appétit, un refus de manger

- une aménorrhée (interruption des règles).

La jeune fille manifeste, malgré un état de dénutrition, une grande activité physique et intellectuelle, un refus de la fatigue, un certain état d'excitation.

Certes l'anorexique a des problèmes avec la nourriture mais elle en a surtout avec son corps. Comme si sa devise secrète était : " moins de corps et plus d'esprit ".

La sérénité qu'affiche l'adolescente anorexique est toujours frappante. Elle mène un véritable combat pour faire diminuer ce corps qui prend trop de place et qu'elle perçoit comme une menace. En ne mangeant pas, l'anorexique organise et contrôle un vide qu'elle situe au niveau corporel afin de se défendre d'un vide au niveau psychique.

Malgré une perte de poids importante (qui peut aller jusqu'à 50 % du poids normal pour l'âge) l'anorexique se trouve toujours trop grosse et son désir éperdu de minceur la pousse à un comportement mettant en danger sa propre existence (restriction alimentaire, jeûne, prise de diurétique, de laxatif, vomissements).

 

La Boulimie :

La boulimie entre dans le cadre des addictions, elle est parfois qualifiée de toxicomanie sans drogue.

Les conduites boulimiques consistent en des épisodes de compulsion alimentaire (crises), au cours desquels la personne mange une très grande quantité de nourriture de manière incontrôlée. Ensuite, elle utilise des moyens pour éliminer l'excès de calories ingérées, en se faisant vomir, en utilisant des laxatifs ou des diurétiques, en faisant de l'exercice physique ou en s'imposant des restrictions alimentaires de type anorexique. Certaines personnes peuvent combiner ces différents moyens.

C'est pourquoi l'entourage de la personne concernée peut tarder à prendre conscience du phénomène. La personne souffrant de boulimie a souvent conscience du caractère pathologique de son comportement alimentaire mais a beaucoup de difficulté à en parler.

Les préoccupations concernant le corps, la minceur, sont omniprésentes et obsédantes. La peur phobique de grossir est liée à une image du corps altérée.

La boulimie débute souvent à l'adolescence, à la puberté.

C'est un trouble qui touche essentiellement les femmes, mais les hommes peuvent également être concernés.

La Boulimie se vit dans la honte, la culpabilité et le secret.

La boulimie en France

Pour des raisons notamment culturelles, l'image du corps et l'estime de soi sont des préoccupations primordiales chez les femmes très jeunes, et dans diverses couches socio-économiques.

Elles sont donc particulièrement concernées par des conduites alimentaires pathologiques. Il existe même des groupes à risque : danseuse, mannequin, etc.

La prédominance féminine est donc très importante : sur dix boulimiques, neuf sont des femmes. 2% de la population féminine générale et 4 à 8 % de la population féminine étudiante (soit environ 220 000 femmes jeunes) souffrent de boulimie active dans notre pays.

Dans 70 % des cas les boulimiques gardent un poids normal.

L'âge de début se situe soit à l'adolescence soit vers 18-20 ans.

Mais n'oublions pas cependant que 1 cas de boulimie sur 10 est masculin

 

 

 
     

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