Les Handicapés

 

 

 
Retour
L'Avortement
env. eau et air
env. énergie et déchets
La drogue
La maltraitance
La mort
nutrition, obesité
La secu
La Télévision
La Tuberculose
violence femmes
L'alcoolisme
Le 3eme age
Les handicapés
Les maladies emergentes
L'euthanasie
La securité routière
Les maladies genétiques
Le tabac
Le suicide
Le SIDA
Le paludisme
Le dopage
Le Cancer
Le clonage

    Télécharger le document                        ---> Document Word

D'autres documents :

    La carte verte                                       ---> Document Word

    L'autisme                                              ---> Document Word

    La Carte d'invalidité civile                     ---> Document Word

    Quelques chiffres                                  ---> Document PDF

    Les Différents types de Handicaps           ---> Document Word

    La Pension d'invalidité                           ---> Document Word

    Qu'est ce que le CCAS                            ---> Document Word

    La scolarité des jeunes handicapés          ---> Document Word

    Le rôle des grands parents                      ---> Document PDF

 

 

                 Les handicapés

 

 

 

 

 

 

 

Définition de l’OMS :

Le handicapé « est un sujet dont l’intégrité physique ou mentale est passagèrement ou définitivement diminuée soit congénitalement soit sous l’effet de l’âge, d’une maladie, ou d’un accident, en sorte que son autonomie, son aptitude à fréquenter l’école ou à occuper un emploi s’en trouvent compromises ».

 

 
 

 

 

 

Quelques chiffres :

 

 Aujourd’hui en France il y a  environ 5 millions de handicapés :

-1 500 000 personnes sont en France malvoyantes,

-60 000 sont aveugles.

-3 500 000 personnes sont malentendantes,

-2 millions de personnes en France présentent une déficience auditive légère,

-1 250 000 une déficience auditive moyenne,

-450 000 atteintes de déficience auditive sévère ou profonde.

-1 million de personnes souffrent d'un handicap mental,

-850 000 d'un handicap moteur isolé,

-1 400 000 d'un handicap moteur associé à d'autres déficiences.

 

 

 4,9 enfants sur 10 000 naissances sont touchés par l'autisme, avec 3 ou 4 garçons pour une fille.

 

 1 à 3 % de la population générale souffre d'une déficience intellectuelle.

 

 Les aveugles représentent 1 Français sur 1 000.

 

 0,5 à 1 %des enfants d'âge préscolaire présentent un trouble grave du langage oral.

 

 1,5 %de la population générale souffre de troubles moteurs isolés.

 

 1 %de la population générale en France est concerné par la maladie mentale.

 

 Un enfant sur 2 000 naît avec la mucoviscidose.

 

 150 000 personnes sont touchées chaque année par un traumatisme crânien qui nécessite une prise en charge spécifique.

 

 20 % de causes génétiques, 20 % de causes accidentelles, 20 % de causes virales, le reste étant encore inexpliqué aujourd'hui. Telle est la répartition des causes du polyhandicap.

 

 6 000 à 7 000maladies rares sont recensées, parmi lesquelles plus de 80 % sont d'origine génétique

 

 125 500 enfants handicapés étaient accueillis dans 2 497 établissements d'éducation spéciale au 1erjanvier 1998.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les différentes sortes de handicaps :

 

 Handicaps " mentaux " :

-les déficiences intellectuelles : Les différentes batteries de tests de QI sont des outils classiques pour leur appréciation, mais ils sont très réducteurs et insuffisants à décrire les difficultés réelles des personnes. On peut distinguer de cette catégorie complexe de déficiences des déficiences plus spécifiques de certaines fonctions cognitives, comme les déficiences du langage ou d'autres troubles spécifiques d'apprentissage

-les déficiences psychiques : Elles concernent les troubles du fonctionnement de l'appareil psychique et influent donc principalement sur les sphères de la vie relationnelle, de la communication, du comportement... Les distinguer des déficiences intellectuelles permet de rendre compte des situations spécifiques de handicaps vécues notamment par les personnes atteintes de maladies mentales évoluant au long cours, et qui relèvent donc à la fois de soins psychiatriques et d'un accompagnement spécifique visant à atténuer les effets invalidants de ce type de déficience.

 Handicaps physiques :

-les déficiences motrices : Elles représentent l'image même du handicap dans l'imaginaire collectif. Il est significatif à cet égard que le pictogramme symbolisant le handicap soit la représentation d'une personne en fauteuil roulant. Ce sont donc des handicaps en général visibles mais leur expression et leurs conséquences sont très variables.

-les déficiences visuelles : Elles sont symboliques de la grande diversité possible des conséquences pour un même type de déficience : du simple porteur de verres correcteurs, qui dans notre société ne subit quasiment pas de restriction de participation du fait d'une déficience aisément compensable, à la personne aveugle, autre symbole fort de la notion même de handicap.

-les déficiences auditives : Elles sont moins visibles et plus stigmatisantes que les précédentes.

- le poly handicap : il s'agit de l'association de déficiences motrice et intellectuelle sévères associées éventuellement à d'autres déficiences, et entraînant une restriction extrême de l'autonomie.

- le pluri handicap : peut être défini par l'association de plusieurs déficiences ayant approximativement le même degré de gravité, ceci empêchant de déterminer une déficience principale et posant des problèmes particuliers de prise en charge, car les capacités restantes ne permettent pas toujours d'utiliser les moyens de compensations habituels (exemple : la vision autorise l'usage de la langue des signes à un sourd mais pas à un sourd aveugle).

- le sur handicap : est généralement compris comme l'aggravation d'un handicap existant par les difficultés relationnelles qu'il provoque, d'autant plus graves qu'elles surviennent notamment en cas de handicap congénital et obèrent gravement le développement psychique de l'enfant, ajoutant des déficiences psychiques et/ou intellectuelles aux déficiences d'origine (intellectuelles ou sensorielles par exemple).

Source: Ministère de la Santé, de la Famille et des Personnes handicapées

 

 

Le handicap chez les jeunes et les adultes :

 

Chez les adultes :

 

Prestations :

Au  31  décembre  2002,  le  nombre  de  bénéficiaires  de  l’Allocation  aux  adultes  handicapés  (AAH)  est  de 752 900.  Par  ailleurs,  450  000  pensions  d’invalidité  ont  été  versées  en  2001.

 

Etablissements médico-sociaux :

Au  31  décembre  2001,  on  dénombre :

- 1  294  Foyers  d’hébergement,  qui  accueillent  38  244  personnes

- 1  083  Foyers  occupationnels,  qui  accueillent  34  142  personnes

- 278  Maisons  d’accueil  spécialisées  (MAS),  qui  accueillent  14  037  personnes

- 360  Foyers  d’accueil  médicalisés  (ex  :  Foyers  à  double  tarification),  qui  accueillent 9044 personnes.

 

Etablissements de travail protégé :

Au  31  décembre  2001,  on  dénombre :

- 1  419  Centres  d’aide  par  le  travail  (CAT),  qui  accueillent  96  651  personnes

- 468  Ateliers  protégés,  qui  accueillent  16  651  personnes.

 

Décisions des commissions :

En  2002,  les  Commissions  techniques  d’orientation  et  de  reclassement  professionnel  (COTOREP)  ont rendu  1  473  000  décisions  pour  735  000  personnes,  dont  211  200  attributions  d’AAH  et  34  400  décisions favorables  d’Allocation  compensatrice  pour  tierce  personne  (ACTP).

 

Compte social du handicap :

En  2001,  les  prestations  sociales  versées  au  titre  du  handicap,  de  l’invalidité  et  des  accidents  du  travail  se sont  élevées  à  25,6  milliards  d’euros,  soit  6,1  %  de  l’ensemble  des  dépenses  de  prestations  de  protection sociale.

 

Chez les enfants :

 

Prestations :

Au  31  décembre  2002,  135  000  familles  sont  bénéficiaires  de  l’Allocation  d’éducation  spéciale  (AES)  au titre  de  leur(s)  enfant(s)  handicapé(s).

 

Etablissements et services médico-éducatifs :

Au  31  décembre  2001,  plus  de  107  000  enfants  et  adolescents  sont  accueillis  dans  1  981  établissements médico-éducatifs  et  plus  de  23  000  sont  suivis  par  911  Services  d’éducation  spéciale  et  de  soins  à  domicile (SESSAD).  Environ  3  %  de  jeunes  adultes  n’ayant  pas  trouvé  de  place  dans  les  structures  pour  adultes handicapés  y  sont  maintenus  au  titre  de  l’amendement  CRETON.

 

Décisions des commissions :

Lors  de  l’année  scolaire  1999/2000,  les  Commissions  départementales  de  l’éducation  spéciale  (CDES)  ont rendu 290 000 décisions pour 185 000 enfants handicapés, dont 94 800 sont des décisions d’orientation vers les  structures  médico-éducatives  et  77  600  des  attributions  d’AES.

 

 

Quelques informations supplémentaires :

 

La carte d’invalidité civile :

 

 

-Conditions pour en bénéficier :

Vous pouvez en bénéficier si vous êtes atteint d'une incapacité permanente évaluée à 80 % ou plus: 

- par la commission départementale d'éducation spéciale (CDES), 

- ou par la commission technique d'orientation et de reclassement professionnel COTOREP). 

 

 

 

-Avantages offerts par la carte d'invalidité civile : 

Elle donne droit à des avantages propres à faciliter la vie quotidienne des handicapés et de leur famille: 

-calcul de l'impôt sur le revenu: augmentation d'une demi part; 

-taxe d'habitation: exonération sous certaines conditions de ressources; 

-redevance audiovisuelle: exonération pour les personnes handicapées non imposables et les    invalides à 100 %. 

-accès aux HLM: non prise en compte des ressources du conjoint, des frères et des soeurs ou des enfants titulaires de la carte d'invalidité civile; voyages en train: réductions et facilités. 

-Elle peut ouvrir droit au macaron GIC (grand invalide civil): attribution à certains grands infirmes (notamment amputés ou personnes privées de l'usage de l'un ou des eux membres inférieurs), aux déficients mentaux profonds et aux aveugles. 

 

Avantages "SDP", liés à la mention "station debout pénible": 

-droit aux places réservées dans les transports en commun,

-droit de priorité aux guichets dans tous les organismes publics. 

 

 

 Les diverses approches du handicap :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 Qu’est ce que le centre communal d’action sociale ? :

 

Le centre communal d'action sociale (CCAS) est un service administratif, distinct de la mairie, qui entre autre, intervient en matière d'aide sociale pour ce qui concerne la constitution de dossiers, la recherche éventuelle d'informations complémentaires.

Un CCAS participe en partenariat avec les institutions publiques et privées aux actions menées dans le domaine du développement social de la population dans la lutte contre l'exclusion et la pauvreté. 

Il peut également allouer des secours sous forme de prestations en nature ou en espèces. 

Pour son fonctionnement, le CCAS est administré par un conseil d'administration dont le maire est le président ; il comprend à parts égales des membres élus par le conseil municipal et des membres nommés par le maire

 

 La pension d’invalidité :

 

            Les conditions pour en bénéficier :

-Vous devez être salarié ou chômeur indemnisé 

-Vous devez être âgé de moins de 60 ans, avec une capacité de travail ou de gain réduite des deux tiers du fait de la maladie ou d'un accident non professionnel. 

-Vous devez être immatriculé à la sécurité sociale depuis 12 mois au moins à la date d'arrêt de travail suivi d'invalidité ou à la date de constatation médicale de l'invalidité. 

 

-Vous devez justifier aussi: 

-de 800 heures de travail au cours des 12 derniers mois (dont 200 h les trois premiers mois), 

-ou avoir cotisé au cours de ces 12 derniers mois sur un salaire au moins égal à 2030 fois le SMIC horaire, soit 15 448,30 EUR (dont 1015 fois le SMIC horaire les 6 premiers mois, soit 7 724,15 EUR).  

(Les périodes de chômage et d'arrêt de travail pendant ce temps, sont prises en compte. Montants au 01/07/2004.)

 

Le montant de la pension :

Il est calculé

-sur la base d'une rémunération moyenne qui prend en compte vos dix meilleures années de salaire, 

-et dépend du groupe d'invalidité dans lequel vous vous trouvez, selon que vous pouvez ou non continuer à exercer une activité professionnelle et que vous avez ou non besoin d'une tierce personne pour accomplir les actes de la vie courante. 

 

 

 La scolarité des jeunes handicapés :

 

Afin de faciliter leur intégration sociale, la scolarité des jeunes handicapés doit être la plus proche possible de la scolarité ordinaire. 

Quand c'est possible, l'enfant handicapé sera individuellement accueilli dans une classe ordinaire. 

Cet accueil peut se faire à tous les niveaux. Il est souhaitable dès la maternelle. 

 

Auxiliaires de vie scolaire (AVS) :

A compter de la rentrée 2003, des assistants d'éducation peuvent remplir les fonctions d'auxiliaire de vie scolaire, pour apporter une aide individuelle aux enfants ou adolescents handicapés en milieu ordinaire. A partir d'une analyse fine du degré d'autonomie de l'élève, la commission départementale d'éducation spéciale peut décider d'attribuer un AVS pour quatre types d'activités. 

 

L'intervention humaine de l'AVS sert: 

-l'installation matérielle de l'élève et la manipulation du matériel pour mettre à niveau ses temps de réponse aux situations habituelles d'apprentissage, 

-la participation aux sorties de classes, notamment pour les activités physiques et sportives, 

-l'accomplissement de gestes techniques (d'hygiène par exemple), hors des compétences paramédicales, 

-le suivi du projet d'intégration. 

 

Structures d'accueil spécialisées 

Lorsque l'intégration individuelle dans une classe ordinaire n'est pas possible, votre enfant peut être accueilli dans une classe spécialisée (quel que soit son handicap) ouverte dans un établissement scolaire ordinaire. 

L'intégration scolaire, individuelle ou groupée, peut se faire à temps plein ou à temps partiel. 

 

Votre enfant peut aussi être placé: 

-soit dans un établissement scolaire spécialisé dépendant du ministère en charge de l'éducation nationale, en demi-pension ou externat pour le premier degré, en internat, ou demi-pension pour le 2e degré, 

-soit dans un établissement médico éducatif dépendant du ministère en charge des affaires sociales: établissements pour jeunes handicapés intellectuels (instituts médico-pédagogiques, médico-professionnels). 

 

Autres possibilités :

Les établissements dépendant du ministère en charge de la santé peuvent accueillir: 

-les jeunes atteints de troubles relationnels; 

-les jeunes handicapés moteurs (instituts de rééducation); 

-les jeunes handicapés sensoriels. 

 

Orientation :

La commission départementale d'éducation spéciale (CDES), aidée de la commission de circonscription préélémentaire et élémentaire (CCPE) et la commission de circonscription pour le second degré, est chargée d'examiner le dossier de votre enfant. 

La CDES vous conseillera et, avec votre accord, proposera des solutions pour la scolarité de votre enfant. 

 

Aides financières auxquelles vous avez droit : 

-bourses d'enseignement d'appoint et d'adaptation; proposées par la CDES, elles sont attribuées par le rectorat à qui vous pouvez adresser votre demande; 

-exonération des frais de pension dans les établissements régionaux d'enseignement adaptés; adressez-vous au directeur de l'école. 

 

 

 
     

Accueil | Les trucs sérieux | Les trucs moins sérieux | Mes Hobbies | Sites Web favoris | Contactez-moi