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D'autres documents :

     Communiqué de presse de l'OFDT du 4 octobre 2004      ---> Document PDF

     Des réponses aux questions les plus fréquentes               ---> Document Word

     Rapport de 2002 de L'OFDT sur l'utilisation des drogues   ---> Document PDF


Le terme scientifique pour une drogue est "un psychotrope". L'effet d'un psychotrope est d'agir sur le fonctionnement du cerveau.


Le cerveau est capable de dormir. Et bien il existe une famille de psychotropes, que l'on appelle les somnifères, dont l'effet est de mettre le cerveau en état de sommeil. En général, on ne peut pas dormir "sur commande". Il faut attendre le soir... Mais si on prend un somnifère, une demi-heure après on est en train de dormir. L'effet du somnifère peut être tellement fort qu'on est impossible à réveiller. S'il est administré en piqûre intraveineuse ou en inhalation, le somnifère peut agir en quelques secondes.

Les anxiolytiques sont des psychotropes qui empêchent le mécanisme de l'angoisse dans le cerveau. Les psychiatres les prescrivent à des personnes qui ont de fortes angoisses.

Les antidouleurs sont des psychotropes qui empêchent le cerveau de ressentir de la douleur. Ils bloquent le mécanisme de la douleur. Les antidouleurs les plus utilisés, en vente libre, sont l'acide acétylsalicylique (aspirine) et le paracétamol (molécule proche de l'acide acétylsalicylique). Ils sont utilisés pour des maux de tête, des douleurs musculaires... Ils ont un effet curatif parce qu'ils ont également la propriété de favoriser la circulation du sang. (Attention : même s'ils sont en vente libre et donc supposés sans danger, une surconsommation de ces deux produits peut entraîner des lésions internes graves voir la mort.) Les opiacés sont toute une gamme d'antidouleur : codéine (antidouleur léger en vente libre), morphine (antidouleur puissant couramment utilisé en milieu hospitalier) et héroïne (en principe interdit mais utilisé en milieu hospitalier pour les cas extrêmes). L'héroïne est l'antidouleur le plus performant. Non seulement elle efface les douleurs physiques les plus abominables (par exemple les douleurs causées par un cancer ou des brûlures graves, qu'aucun autre antidouleur n'arrive à calmer), elle efface également les douleurs mentales : remords, tracas, angoisses, culpabilité...

 

 
 

      
Les hallucinogènes sont des psychotropes très intéressants. Ils modifient ce que le cerveau voit, entend, sent, sa perception de la taille des choses, du temps... Par exemple : notre cerveau dispose d'un ensemble de neurones dont la fonction est de se rendre compte et de gérer le fait qu'un objet s'allonge. Si, en temps normal, on regarde un objet inanimé comme une brique, ces neurones ne seront pas stimulés. La conscience percevra que cette brique ne s'allonge pas. Par contre si on regarde un élastique sur lequel quelqu'un tire, ces neurones seront stimulés. Ils transmettront le message "L'objet est en train de s'allonger !" La conscience percevra donc que l'élastique est en train de s'allonger. Mais si on prend du LSD, ces neurones vont être mis en fonctionnement intempestivement. Ils fonctionneront, même si on est en train de regarder la brique. On aura donc l'impression que la brique est en train de s'allonger ! Tout le système de perception va être "détraqué", que ce soit pour la perception visuelle, auditive, le temps, le fait de se rendre compte qu'il y a des choses derrière ce que nous observons, la remontée de souvenirs... Un bon hallucinogène fait même voir et vivre des choses "sur base de rien", simplement parce que le cerveau est techniquement capable de se rendre compte que ces choses arrivent. On peut avoir l'impression de voler, de tomber, de nager... Si tous les centres de perception sont détraqués en même temps, on peut par exemple avoir l'impression de nager dans de l'air qui est en train de s'étirer. Il peut aussi y avoir une confusion entre les sens : on peut entendre des couleurs et voir des sons

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Un champignon de la famille des amanites contient un psychotrope qui met le cerveau en situation de combat. En cas de menace grave le cerveau peut se mettre dans un mode accéléré : les réflexes seront beaucoup plus rapides, la conscience se focalisera sur toutes les menaces qui entourent la personne. On voit le monde autour de soi bouger très lentement, on devient beaucoup plus rapide. Les soldats de métier connaissent bien cet état. Ils savent s'y préparer avant chaque bataille. Ce psychotrope extrait du champignon semble à priori très intéressant. Les Gaulois l'ont utilisé. L'armée américaine a fait des recherches pour essayer de l'utiliser pour déclencher le mode de combat chez les soldats. Mais ils ont abandonné l'idée. Ils ont fait quelques essais, dont la conclusion a été la suivante : ce n'est pas une bonne idée d'en donner aux soldats inexpérimentés, parce qu'ils risquent de se mettre à faire n'importe quoi. Ils ne sont pas à la hauteur. Quant aux professionnels, ils n'en ont pas besoin. Ils trouvent même que ce produit les dérange, que cela diminue leurs performances.

La caféine, les amphétamines, la cocaïne... sont des psychotropes qui stimulent l'activité du cerveau. Ils rendent actif, font en sorte que l'on perçoit mieux ce qui se passe.

(L'héroïne et la cocaïne sont des psychotropes qui de prime abord ont une action opposée : l'héroïne calme alors que la cocaïne excite. Mais ils ont en commun une caractéristique essentielle : ils agissent sur les centres de l'approbation. Ils engendrent des sensations de plaisir et un sentiment de bien-être. Du fait de leur importance de cette caractéristique, un chapitre entier leur est consacré plus loin dans ce texte.)

Les neuroleptiques font tout simplement cesser l'activité du cerveau. Une personne qui a pris une forte dose de neuroleptique ne peut plus poser aucun acte, ne peut plus réfléchir, ne sait plus qui elle est.

La kétamine fait cesser l'activité des neurones qui amènent au cerveau les informations de l'extérieur. On ne voit plus rien, on n'entend plus rien, on ne sent plus rien, mais on reste éveillé. Alors le cerveau se met à générer lui-même des images, des sons, des sensations. On peut "voir" n'importe quoi : des personnes qu'on a connues, des paysages, Dieu...


 
bullet Certains produits mettent très longtemps à être éliminés. Leur effet peut durer des années ! En restant bloquées dans le cerveau, les molécules d'opiacés causent l'effet inverse de leur effet initial : le consommateur ressentira des douleurs physiques et morales. Un traitement médical peut permettre de forcer le cerveau à éliminer les molécules d'opiacé "bloquées" dans le cerveau.

Parfois l'effet ne cessera jamais, tout simplement parce que le produit a détruit des choses dans le cerveau. C'est par exemple le cas des molécules d'héroïne artificielle produite par des étudiants en chimie : les destructions qu'elles ont occasionnées dans le cerveau leur ont donné une maladie de parkinson dont ils ne pourront pas guérir.

Beaucoup de psychotropes déforment la personnalité si on les prend régulièrement pendant de longues périodes. Probablement surtout si les effets continuent pendant qu'on est en train de dormir. Le cerveau a sa perception du monde faussée par les effets du produit. Il va donc "s'adapter", se changer au fil du temps, dans un sens qui répond aux perceptions que lui donnent les effets du psychotropes. A cause de cela certaines personnes deviennent asociales, paranoïaques, prostrées... S'ils arrêtent de prendre du produit il leur faudra plusieurs années pour que le cerveau se "recâble" d'une façon plus naturelle. Un cas très intéressant est celui de beaucoup d'héroïnomanes. Ce sont des mythomanes achevés. Au fil du temps ils se persuadent de ce qu'ils veulent croire à un point extrême. Ils sont réellement convaincus de ce qu'ils vous disent. L'héroïne a permis une modification à la racine de leurs souvenirs. L'héroïne n'attaque pas directement les neurones qui gardent les souvenirs. Mais l'héroïnomane vit dans les rêves délirants que lui procure l'héroïne et son cerveau finit par enregistrer ces rêves comme étant la réalité. Le jugement des centres du souvenir est faussé par l'héroïne.

Un cas pernicieux est par exemple celui du LSD, qui peut se stocker dans les graisses de l'organisme. Un jour, sans qu'on s'y attende, les cellules de graisse libèrent le LSD qu'elles avaient stocké... C'est une loterie : cela peut arriver ou ne pas arriver. C'est pour cette raison que l'administration américaine part du principe qu'un homme qui a consommé plusieurs fois du LSD doit être considérée comme fou. A tout moment du LSD peut se libérer dans son organisme et lui faire faire n'importe quoi. Toute personne se destinant à une carrière importante doit éviter le LSD, parce qu'il est parfois possible de détecter la prise de LSD plusieurs années après. (Ceci est également vrai pour l'héroïne.)

Certains antidouleurs vont bloquer les signaux de douleurs avant qu'ils n'atteignent le cerveau. D'autres ne vont pas bloquer la douleur, mais vont empêcher le cerveau de s'en rendre compte...

Les benzodiazépines sont des somnifères qui agissent d'une façon tout à fait différente des opiacés. Ils ont été largement adoptés parce qu'ils n'avaient pas les effets secondaires des opiacés.


La plupart des produits cumulent plusieurs effets psychotropes différents :

La morphine est un antidouleur, un anxiolytique, un somnifère et un stimulant des centres du plaisir.

Les THC, contenus dans le cannabis, sont hallucinogènes et anxiolytiques.

La cocaïne est un puissant insensibilisant et un vasoconstricteur quand elle touche une partie du corps. Mais elle est un stimulant, un anxiolytique et un stimulant des centres du bien-être quand elle touche le cerveau.


Certains psychotropes ont des effets secondaires comme le manque. Après l'effet du produit, le cerveau va ressentir l'effet contraire. C'est le contrecoup. Par exemple, un peu après que l'effet de certains anxiolytiques se soit estompé, la personne va ressentir de fortes angoisses. C'est pour cette raison que l'on donne instruction aux personnes qui prennent ces produits de les prendre en continu et d'arrêter graduellement. L'héroïne procure un plaisir et un bien-être intense. Quand l'effet cesse, l'héroïnomane ressent de très fortes douleurs et vit des angoisses abominables. Cet enfer peut être tellement horrible que certains en meurent. Pour éviter de vivre cela l'héroïnomane est obligé d'en reprendre dès que les effets de la prise précédente commencent à s'estomper. S'il ne prend pas de nouvelle dose, il lui faudra plusieurs jours pour revenir à un état normal. Pendant tout ce temps il souffrira énormément. C'est ce qu'on appelle "le manque physique". Beaucoup de toxicomanes endurcis ne ressentent plus aucun plaisir quand ils prennent de la drogue, ils la consomment uniquement pour éviter le manque, pour ne pas crever de douleur et d'angoisse.

Le café et la cocaïne stimulent l'activité du cerveau. Ils le poussent à fond, lui font utiliser toutes ses réserves de molécules neurotransmetteurs. Après un certain temps, ou quand l'effet du produit cesse, le cerveau ne dispose plus de neurotransmetteurs. Alors l'activité cérébrale de la personne s'effondre, comme si elle avait pris un neuroleptique. Beaucoup d'étudiants en ont fait les frais : ils boivent un paquet de café sur la nuit afin de finir d'étudier un gros examen. Ils connaissent bien leur matière. Mais ils arrivent devant le professeur au moment où l'effet du café cesse. Ils sont comme hébétés, ne savent pas quoi répondre aux questions du professeur. Ce n'est que quelques heures plus tard, quand le cerveau a reconstitué ses réserves de neurotransmetteur et reprend son activité normale, que l'étudiant se met à pouvoir répondre de façon limpide et précise aux questions qui lui avaient été posées... mais c'est trop tard. Ce phénomène explique aussi pourquoi les consommateurs de cocaïne passent pour être de grands paranos : quand l'effet s'estompe, le bien-être fait place à son contraire : des angoisses, des peurs, un sentiment d'insécurité, un délire de persécution. En même temps, le cerveau est dans un état de non fonctionnement, incapable de mettre une idée devant l'autre, de se raisonner. La réaction normale d'un humain quand il se sent menacé et qu'il n'arrive pas à gérer la situation, c'est la colère. Il se fâche, il explose, il attaque.


Les conséquences de la prise inconsidérée de psychotropes sont nombreuses et très variées :

bullet Des personnes en bonne santé font une crise cardiaque parce qu'elles font des efforts en ayant pris de la cocaïne. Ce pour plusieurs raisons, qui se cumulent :
bullet Comme elles se sentent très bien, elles ne ressentent pas la fatigue qui leur signale qu'il est temps d'arrêter.
bullet La cocaïne est un excitant. Elle pousse à se dépenser, à courir plus vite et plus loin. Donc à faire travailler le coeur plus fort.
bullet La cocaïne est un vasoconstricteur. Elle fait se resserrer les vaisseaux sanguins. Le coeur doit donc pomper plus fort pour faire circuler le sang.
bullet La cocaïne masque la soif. La personne peut donc travailler ou faire du sport longtemps sans se rendre compte qu'elle devrait boire. La déshydratation rend le sang plus épais, plus difficile à faire circuler. Le coeur doit pour cela aussi pomper plus fort pour compenser.
bullet L'alcool est à l'origine d'un très grand nombre d'accidents de la route. Beaucoup de psychotropes peuvent entraîner des accidents ménagers. Même la cigarette, mais pas à cause de ses effets : si on n'est pas très prudent elle peut causer des incendies.
bullet Les consommateurs d'extasy se retrouvent au bout de quelques temps avec des reins détruits et une colonne vertébrale fragilisée.
bullet Des personnes sont brûlées au troisième degré parce qu'elles ont pris de la morphine ou de l'héroïne. Ce sont de puissants antidouleurs qui peuvent même empêcher de sentir qu'une flamme vous lèche le corps.
bullet Quelqu'un qui se nourrit bien et qui consomme des quantités raisonnables d'héroïne de bonne qualité n'aura aucun dégât physique, même après quelques années. Les graves problèmes liés à la consommation d'héroïne sont des effets pervers. A cause du produit certaines personnes se négligent : elles mangent mal, ne vont pas chez le dentiste... au bout d'un an ou deux elles sont maigres, leur peau est comme du parchemin, elles ont déjà perdu quelques dents. Certains dealers coupent leur héroïne avec des produits comme de la strychnine ou de la mort-aux-rats. Les effets de l'héroïne sur le mental de gros consommateurs est dévastateur : ils deviennent des prédateurs à la recherche de leur dose, totalement coupés des autres êtres humains.
bullet L'héroïne, la cocaïne et le LSD peuvent être pris par piqûre. En se prêtant leurs seringues entre eux, beaucoup de toxicomanes ont attrapé des maladies graves comme le SIDA et l'hépatite B. Certains groupes de toxicomanes considèrent carrément que se passer la même seringue de l'un à l'autre fait partie du rite. Cela augmente leur plaisir en créant un sentiment d'identité de groupe. Dans le cas de l'héroïne, comme l'accro est virulent, un toxicomane peut utiliser une seringue même s'il sait qu'elle a été utilisée par une personne contaminée.
bullet Le LSD, la cocaïne et l'alcool, surtout à fortes doses, causent la destruction de cellules du cerveau. Quand on découpe le cerveau d'une personne morte d'une cirrhose du foie due à l'alcool, on découvre que de grandes parties de son cerveau sont devenues des plaques de matière inerte. Dans le cas de fortes doses de LSD les lésions sont moins évidentes à observer physiquement. Mais les personnes qui ont fait cela disent "avoir perdu quelque chose".
bullet Le crack est une drogue très destructrice. Comme elle se prend par inhalation on a cru un moment qu'au moins elle n'augmenterait pas la propagation du SIDA. On a déchanté : les personnes sous l'effet du crack ont un comportement sexuel démentiel. Ils "sautent sur tout ce qui bouge", sans prendre la moindre précaution.
bullet Le tabac est la source de psychotrope qui a les conséquences les plus nombreuses sur la population. 5% des personnes ont une insuffisance respiratoire pénible à cause du tabac. Les maladies graves liées à la consommation de tabac sont nombreuses : cancer, gangrène des jambes, emphysème... Les conséquences sont importantes aussi pour les personnes qui ne fument pas mais vivent avec des fumeurs. Ils auront les mêmes problèmes que les fumeurs.


 

 Quelques chiffres :

 

La consommation de drogues illicites :

Au niveau national, chez les 12-75 ans, la drogue illicite la plus consommée est le cannabis, avec un français sur cinq (21.1%) qui l'a déjà expérimenté. L'usage au moins occasionnel de ce produit concerne 7.6% des individus, l'usage au moins répété 4.3% et l'usage régulier environ 1.5% [1].

Pour les produits licites, le niveau d'expérimentation est nettement supérieur : environ 95 % pour l'alcool et plus des trois quarts pour le tabac (dans la tranche d'âge 12-75 ans).

Les hommes sont deux à trois fois plus nombreux que les femmes à avoir consommé au moins une drogue illicite au cours de leur vie, à l'exception des amphétamines pour lesquelles la différence entre les sexes n'est pas significative.

 

 

 Quelques questions :

 

Drogues dures et douces, quelles différences ?
Aucune. Il n'y a pas de drogue douce ; drogue et douce sont incompatibles. Il faut prendre garde au poids des mots. Le mot " doux " évoque la médecine douce, sans risque. Toutes les drogues sans exception sont dangereuses. Dire qu'une drogue est douce incite à la consommation. C'est le but recherché par les dealers et les trafiquants, pour vendre, tous les moyens sont bons.

 

Quelles sont les tranches d'âge les plus touchées ?
La moyenne d'âge des toxicomanes suivis dans les centres est d'environ 26 ans. On peut devenir héroïnomane à 17 ans. Mais toujours après plusieurs années de cannabis, shit et haschisch. La consommation de cannabis peut débuter vers 10 ou 11 ans, le plus souvent 13 ans. Les adolescents sont de bons clients potentiels pour des vendeurs de cannabis. Environ 2/3 de garçons pour 1/3 de filles.

 

Quelles sont les condamnations pour des dealers ?
Cela dépend de l'importance du trafic. Cela peut aller, pour un important trafic, jusqu'à vingt ou trente ans de prison et cinquante millions de francs d'amende. Un petit dealer peut avoir plusieurs mois de prison et cinquante mille francs d'amende.

  

 

 

 

 

 
     

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