L'Avortement
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D'autres documents :
IVG
La réglementation :
Les lois des 17 janvier 1975, 31 décembre 1979 et 4 juillet 2001 autorisent la pratique de l'IVG sous certaines conditions précises. L'IVG peut être pratiquée à la demande d'une femme enceinte que son état place dans "une situation de détresse" : elle est seule juge de cette situation. C'est avant tout une décision personnelle. L'intervention
doit être impérativement pratiquée : Ou, depuis juillet 2004, pour la méthode médicamenteuse seulement :
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Les méthodes :
Deux
techniques, essentiellement, sont
possibles, selon votre âge, le terme de la grossesse et votre état de
santé :
Attention,
tous les centres d'IVG n'offrent pas ces deux possibilités. 1. La technique instrumentale C'est la méthode dite par aspiration, qui peut être suivie le cas échéant d'un curetage. Elle peut se pratiquer sous anesthésie générale ou locale. L'anesthésie locale donne des conditions de confort et de sécurité tout à fait satisfaisantes et des complications moins fréquentes que l'anesthésie générale. Aujourd'hui, grâce à l'amélioration des techniques et à l'expérience des médecins, les complications majeures de l'IVG sont devenues exceptionnelles. 2. La méthode médicamenteuse Il s'agit de la technique utilisant le RU 486 (ou mifépristone) par voie orale, associé à des prostaglandines. Ce produit bloque l'action de la progestérone, hormone nécessaire au maintien de la grossesse. les prostaglandines augmentent les contractions de l'utérus. Cette méthode ne nécessite aucune anesthésie ni aucune intervention instrumentale. Elle ne peut être pratiquée qu'avant la fin de la 5ème semaine de grossesse, soit 7 semaines après le début des dernières règles. Cette méthode se déroule en 3 temps dans le centre d'IVG ou le cabinet de votre médecin gynécologue ou généraliste :
En cas d'échec de cette méthode (< 5 % des cas), c'est-à-dire que la grossesse n'est pas arrêtée, il est impératif de procéder à une aspiration et à un curetage.
Le coût d'une IVG : Remboursement : L'IVG est remboursée à 80 % par la Sécurité Sociale, elle est strictement tarifée. La plupart des mutuelles prennent en charge le ticket modérateur, c'est à dire les 20 % qui restent à la charge de l'assuré. Confidentialité ... Si vous êtes ayant droit d'un autre assuré (votre conjoint, en général) et que vous ne souhaitiez pas que celui-ci soit informé par le biais du remboursement, vous pouvez obtenir une aide médicale : une assistante sociale, le centre de planification, l'association départementale du Mouvement du Planning Familial ou l'établissement d'information ou l'établissement où sera pratiquée l'IVG vous aideront dans cette démarche. Pour les mineures Les frais afférents à l'IVG d'une mineure pour laquelle le consentement parental n'a pu être recueilli sont pris en charge par l'Etat, selon une procédure garantissant l'anonymat.
La contraception et l'IVG en France, en Europe et dans le monde :
Situation des femmes ayant recours à l'IVG en 1996 en France (en %)
Courbes du nombre absolu et du nombre moyen d'interruptions de grossesse par femme de 1976 à 1997
Carte du taux d'interruptions de grossesse par département en 1996
La France se caractérise par une large utilisation de la pilule contraceptive, complétée par un recours relativement fréquent (chez les femmes de plus de 35 ans) au stérilet.
Utilisation des différentes méthodes de contraception par tranche d'âge (en %)
En matière de délai légal de recours à l'IVG et d'autorisation parentale, la France apparaît aujourd'hui encore un des pays les plus restrictifs parmi ses voisins européens. Délai légal du recours à l'IVG (en semaines de grossesse) et modalités en matière d'autorisation parentale pour les mineures dans les pays de l'UE :
Les données internationales recueillies sur l'utilisation des moyens de contraception ne concernent que les femmes mariées, âgées de 15 à 44 ans, c'est-à-dire considérées en âge de procréer. Parmi ces femmes, 57 % déclarent aujourd'hui faire usage de contraceptifs manufacturés. Par ailleurs, la stérilisation représente le choix contraceptif de nombreuses femmes, mais elle est également mise en place assez fréquemment de manière abusive. Les moyens contraceptifs masculins, préservatifs ou stérilisation, sont partout des recours très rares. C'est l'Asie de l'Est, la Chine surtout, puis l'Occident, qui utilisent le plus de contraceptifs. L'Afrique vient en dernier. En matière d'interruption de grossesse, les lois et politiques, restrictives ou libérales, sont souvent contournées. C'est en Amérique latine, exception faite de Cuba, que la législation sur l'interruption de grossesse est la plus répressive ; c'est aussi la partie du monde où le nombre d'interruptions de grossesse est le plus élevé. On estime à 25 ou 30 millions d'interventions légales pratiquées annuellement dans le monde et à 20 millions le nombre d'avortements clandestins. Les pays dont la législation est très restrictive conservent généralement des clauses qui autorisent l'interruption volontaire de grossesse dans certains cas, notamment lorsque la vie de la mère est menacée. Mais nombre de ces pays ne prennent pas en compte les cas de viol ou d'inceste. Enfin, dans de nombreux pays, si l'IVG est autorisée, les femmes ont besoin du consentement de leur mari et certains pays peuvent limiter l'accès à cette opération en réduisant la prise en charge financière par l'État.
Divers : Définitions :
Taux de fécondité :
c’est le rapport du nombre de naissances
vivantes de l'année à la population féminine moyenne de l'année. Indicateur conjoncturel de fécondité : ou somme des naissances réduites, mesure le nombre d'enfants qu'aurait une femme tout au long de sa vie, si les taux de fécondité observés l'année considérée à chaque âge demeuraient inchangés. Quelles sont les techniques de l’assistance médicale à la procréation ? Plusieurs techniques peuvent être utilisées en fonction du diagnostic d’infertilité posé. Leur point commun est d’avoir pour but de favoriser la rencontre des spermatozoïdes et des ovocytes en vue d’une fécondation. Le choix de l’une ou l’autre dépend de la quantité de spermatozoïdes fonctionnels et mobiles utilisables ou de la nature de leurs lésions, ainsi que de la perméabilité des voies génitales féminines. En outre, leur lourdeur, leurs risques et leur coût respectifs constituent également des critères d’orientation (voir annexe : nombre de tentatives d'AMP et ventilation suivant les techniques de l'année).
Quelles questions pose l’AMP aux couples et à la société ?
Finalement, l’assistance médicale à la
procréation touche à ce que l’individu possède de plus intime, ce que
l’homme a de plus ancré dans son histoire : les origines de sa vie.
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